Bilan et analyse de la CGT de l'année 2024
Seulement 24.6% des collègues tous corps confondus reçoivent un avis excellent lors de leur entretien de carrière avec des différences importantes entre les agrégées où 52,2 le sont tandis que seulement 16.6% des CPE, 15% des PEPS et 0% des PSY-EN.
Les rendez-vous de carrière (PPCR) ne font que diviser les personnels en les mettant en concurrence alors que nous faisons toutes et tous les mêmes métiers dans des conditions de plus en plus difficiles. Le PPCR renforce le pouvoir de la hiérarchie car une évolution de carrière plus rapide repose sur l’avis des chef.fes d’établissements et des inspecteurs.trices introduisant de fait un arbitraire hiérarchique.
Le PPCR accentué les discrimination homme-femmes (même si la parité est affichée dans les chiffres donnés par le rectorat environ 50% des promu.es, ils restent insuffisant par rapport aux pourcentage de femmes, 68,3% des personnels de l’Education nationale).
Le PPCR accentue aussi les discrimination validistes car elle favorise celles et ceux qui peuvent accroître leur charge de travail par des missions supplémentaires. Enseigner ne suffit souvent plus !
Ce type d’évaluation s’inspire des méthodes libérales managériales qui accentuent le mal être au travail. La CGT éduc’action les combat car elles n’ont pas leur place dans le service public. La CGT s’oppose aussi à l’avancement au mérite et milite pour un avancement égalitaire pour toutes et tous avec le même critère : l’ancienneté !
Nous voyons très peu de saisines de la CAPA pour contester les avis, c’est dû au fait que seul·es ceux et celles qui ont tous les Items excellents peuvent prétendre à une réévaluation transformant leur avis final de TS à excellent.
La CGT éduc’action revendique un avancement le même au plus fort rythme pour toutes et pour tous : déconnexion de l’évaluation et de l’avancement.