En moins d’un an, l’Éducation nationale aura donc connu 3 ministres… Au-delà du cas Attal pour qui le MEN aura été un tremplin politique, cet enchainement de ministres indique combien le président Macron, malgré son discours, fait peu de cas de cette question de l’Éducation. Son bilan, ses décisions et les contre- réformes instaurées indiquent tout autant sa volonté de casser un service public, et donc ses personnels, qui souffrent globalement de mépris à leur égard : mépris en termes de salaires, de postes (panne du recrutement, de l’attractivité…) et donc de conditions de travail, mais aussi de réformes visant à la fois à casser les qualifications professionnelles et à contrôler les pratiques pédagogiques des personnels. Pour la CGT Éduc’action et l’intersyndicale nationale, il est temps de casser ce cercle vicieux et d’exiger une autre politique