Le 17 novembre amplifions la mobilisation contre la casse de la voie pro

La grève du 18 octobre a été historique et à la hauteur des enjeux : refuser massivement la réforme Macron de démantèlement de la voie professionnelle sous statut scolaire. C’est bien une grève majoritaire qui s’est déroulée. Le taux de grévistes a dépassé en moyenne 60% pour culminer dans de nombreux établissements à plus de 80% comme dans les académies parisiennes. Beaucoup de lycées professionnels ont été décrétés « lycées morts » et ont affiché sur leurs grilles des banderoles exprimant leur colère et leur détermination. Les cortèges ont été très fournis : plus de 3000 à Paris, 1200 à Marseille, 1000 à Bordeaux, 800 à Grenoble, 700 à Montluçon…

Cette mobilisation a poussé la ministre déléguée Carole Grandjean à changer de ton. C’est le signe que le gouvernement craint une mobilisation inscrite dans la durée. Il s’agit donc surtout pour le gouvernement d’essayer de gagner du temps en ouvrant une pseudo concertation pour, comme les cinq dernières années nous l’ont démontré, mettre en œuvre le projet d’origine.
C’est pourquoi, la CGT Éduc’action a décidé de boycotter ces groupes de travail.

Plus que jamais, nous devons nous mobiliser contre ce projet de casse de la voie professionnelle sous statut scolaire au détriment des élèves des milieux populaires.

D’ores et déjà, la CGT Éduc’action soutient toutes les initiatives des établissements mobilisés notamment contre leur fermeture en septembre 2023, à Paris comme dans le Grand Est et appelle l’ensemble des per-sonnels à une nouvelle journée nationale de grève le jeudi 17 novembre.

Faisons du 17 novembre une journée « lycées professionnels morts » dans toute la France.
La CGT Éduc’action exige toujours le retrait de ce contre-projet de réforme. C’est pourquoi elle appelle les personnels à discuter en assemblée générale des suites à donner à cette nouvelle journée de grève, y compris la reconduction.

Montreuil, le 10 novembre 2022

CGT Éduc'action Clermont-Ferrand