Compte-rendu de la CGT Educ’action du CAEN de l’éducation nationale de l’académie de Clermont-Ferrand

Le 14 décembre 2022 se tenait le comité académique de l’éducation nationale de l’académie de

Clermont-Ferrand. CGT, SUD, FO, FSU, CFDT, CFTC, FCPE étaient présent.e.s en plus des représentant.e.s de l’administration de l’éducation nationale (M. Le Recteur, M. Le secrétaire général, M. Le DAFPIC…) et Mme la vice présidente de la région AURA.

Nous avons noté l’absence des trois représentant.e.s de l’UNSA. Cette organisation syndicale est pourtant arrivée en tête des suffrages aux élections professionnelles. Comment interpréter cette absence ? Comment l’organisation syndicale majoritaire, sur l’académie, ferait-elle la politique de la chaise vide ?

Les élu-e-s de la région ont aussi été absent.e.s.

La FSU a également dénoncé leur absence récurrente dans les conseils d’administration des lycées.

Dans les absences remarquées, un seul représentant de la FSU sur les 3 normalement présent.e.s. Cette organisation syndicale avait rédigé une déclaration assez exhaustive et un constat partagé sur l’analyse politique de la période.

Les organisations syndicales qui se sont exprimées ont toutes dénoncé les suppressions de postes dans l’éducation nationale et appelé à la mobilisation contre le report de l’âge légal de départ à la retraite.

Premier point : le plan de sobriété de la région.

Le plan présenté ne répond en rien aux enjeux. La CGT a demandé si la région garantissait qu’il n’y aurait pas de problème de coupure de l’énergie dans les mois à venir, ni de cessation de paiement dans les établissements scolaires. La vice présidente de la région et le Recteur ont expliqué que les coupures de courant ne dépendent pas de la région. La région verra au cas par cas, en fonction du dialogue de gestion pour l’augmentation de l’enveloppe budgétaire des établissements. Il a été rappelé par la Région que la bonne gestion du budget des établissements était de la responsabilité des gestionnaires.

L’inquiétude persiste et aucune réponse n’est donnée par les services de l’État ou la région pour garantir la continuité du service public d’éducation dans la période à venir.

Dernier point à l'ordre du jour : les campus des métiers et des qualifications.

La CGT a rappelé dans son intervention, la logique de ces campus des métiers et des qualifications :

“Cette labellisation mise en place en 2013 a été le ballon d’essai des réformes de la voie professionnelle qui ont suivi. Mais pour la CGT Educ’action, l’adéquation des formations aux besoins des entreprises ne doit pas être l’unique boussole pour une politique ambitieuse de la voie professionnelle. D’ailleurs, la carte des campus labellisés montre que cette logique sacrifie une partie du territoire : le Cantal et la

Haute-Loire.” La CGT a demandé pendant la discussion, des précisions sur les conséquences quant aux conditions de travail des personnels sur le temps de travail et la mixité des publics. Le délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue (DAFPIC) a précisé que ces campus ne mettaient pas en place la mixité des publics et n’engendraient pas un surtravail ; au contraire la mutualisation permet de faciliter le travail des collègues par la mise en place d’outils pédagogiques. La CGT a remarqué que la mixité des publics faisait partie des objectifs présentés dans le diaporama.

Plusieurs questions de FO de la FSU et de la CFDT ont montré que ces organisations avaient le souci de ne pas faire toute la place au privé.

La gouvernance a été questionnée par la FCPE. La réponse gênée de l’administration a mis en évidence une organisation fermée aux contours flous.

Les votes ont porté sur la création d’un nouveau campus des transports et la prolongation de la convention du campus « bien être »:

Un vote contre : la CGT

Abstention : FSU, FO, CFDT, FCPE

Vote pour : CFTC, SUD

CGT Éduc'action Clermont-Ferrand