Carte scolaire de l’Allier : rendre 9 postes = 1 liste provisoire d’une trentaine de classes visées par des fermetures

Même si on note une réflexion globale autour du problème de remplacement avec le projet de renforcer les brigades, les difficultés des collègues dans la gestion des élèves hautement perturbateurs (renfort de collègues en soutien), d’un pallier repère (pas de fermeture à partir de 22), il faut toujours gérer la pénurie. Plutôt que de profiter d’une baisse démographique pour alléger les effectifs, il faut gratter les fonds de tiroirs.

Les brigades seront renforcées artificiellement en transférant les brigades formation continue (BFC) vers un poste de TRd. On nous assure qu’ils et elles seront gérés directement par la DSDEN et seront en priorité affectés aux remplacements formation continue. C’est un signal très négatif qui nous est envoyé par le ministère qui exige que tous les départements se mettent au pas, ils ne veulent plus de brigades spécialisées! (ni ASH, ni BFC, ni Zil…). Ce qui est très dommageable, pour pleins de raisons : les collègues spécialisés ont une expertise du remplacement qui favorise la continuité pédagogique, les BFC étaient une forme garantie de la formation continue. Supprimer nos BFC c’est aussi laisser penser que la formation continue ne serait plus nécessairement assurée. A l’exemple des 6 semaines supprimées faute de brigades disponibles.

Il a été identifié 5,5 ouvertures, mais les représentant du personnel ont alerté sur d’autres situations très tendues qui nécessiteraient aussi des ouvertures.

Une trentaines d’écoles ou RPi ont été ciblés pour les fermetures. Les communes ont été réunies pour qu’il leur soit présenté la logique qui a orienté les choix. Les sous-préfets également au regard de leur connaissance sur les investissements réalisés ou à venir, ainsi que la dynamique économique des secteurs concernés.

Globalement la marge d’évolution de la liste se situe autour de 8 à 9 classes qui pourront être retirées.

Les représentants du personnel ont déploré que la question des RASED “complets” ne reviennent pas à l’ordre du jour. Ceux qui ont connu leur pleine activité peuvent témoigner de l’efficacité des équipes RASED auprès des collègues. Ceci est d’autant plus d’actualité que nous ne savons pas toujours comment répondre de manière adaptée à une multiplicité d’élèves aux comportements de plus en plus complexes.

CGT Éduc'action Clermont-Ferrand