Nous avons noté un certain atermoiement concernant la prise en compte des personnes vulnérables au sein de l’Éducation nationale. On nous indique le 31 août, par voie hiérarchique que la reprise au 1er septembre est en mode présentiel pour tous les personnels, les personnels fragiles bénéficiant d’un port de masque de type 2 à haut pouvoir filtrant (assez vague comme appellation) et si l’agent ou son médecin traitant estiment que l’état de santé est incompatible avec le milieu professionnel, il est alors invité à se mettre en arrêt de travail.
Grâce à notre mobilisation, le premier ministre, avec la circulaire 6208/SG, rétablit sous condition les ASA et le télétravail pour les travailleuses et travailleurs vulnérables au COVID. Par contre, il n’y a aucune évolution pour celles et ceux qui vivent avec des personnes vulnérables au COVID.
Il indique que “l’État se doit d’être exemplaire dans la protection de la santé et de la sécurité des agents comme des usagers du service public”
Cette circulaire rappelle également l’obligation pour l’employeur de fournir à l’ensemble des agents des masques dits “grand public” a minima, d’en préciser les modalités d’usage afin d’assurer une protection “efficace”. Il invite également à fournir des masques spécifiques aux personnes sourdes et malentendantes permettant la lecture labiale.
Il signale aussi la possibilité du télétravail afin de limiter la densité des agents présents. Enfin, il souligne la nécessité de protéger les personnes vulnérables en favorisant le télétravail, les ASA ou au pire, une reprise avec un aménagement du poste de travail et la fourniture de masques chirurgicaux. Ce n’est qu’après l’épuisement de toutes ces solutions alternatives qu’il est proposé de prendre un arrêt maladie comme ultime recours.