La maison brûle, avec la CGT, éteignons l'incendie !
“Si certain.es avaient encore des doutes sur les volontés politiques du ministre Blanquer d’exploser les cadre de l’Éducation nationale, la multiplication des mesures et réformes en cette période de crise sanitaire ne laissent plus planer aucun doute.
En effet, alors que depuis dix mois, les collègues se débattent avec une crise sanitaire et une gestion chaotique ministérielle les obligeant à mettre en place un enseignement à distance inédit et non préparé, des protocoles sanitaires discutables avec des moyens dédiés dérisoires, à gérer dans l’urgence les ordres et les contre-ordres institutionnels, l’exposition de leurs horaires de travail (avec fatigue et stress) ou l’exposition des inégalités dans l’École, le ministre avance en faisant fi de tout cela et poursuit “sa mission” pour laquelle il a été nommé. Détruire définitivement le caractère national de cette Éducation, territorialiser au maximum l’enseignement et son pilotage, et libéraliser le marché de l’Éducation au profit des plus aisé.e.s. Le schéma est clair, sa feuille de route aussi et sa démarche rencontre peu d’obstacles sur le terrain…Ajoutez à cela arrogance, violence et répression à l’encontre des personnels (et des élèves parfois…) et vous obtenez la recette Blanquer pour “marquer” l’histoire du ministère…”