Redonner du sens à nos métiers, tâches périphériques : surchauffe, la formation, rester en bonne santé

Le sens du métier

Réformes, loi d’orientation, « petit livre orange », injonctions contradictoires, changements de rythmes, projets éducatifs territoriaux, APC, socle commun et fondamentaux, INSPE, chute des recrutements et job dating…Au cours des dernières années, les enseignant·es ont vu leur métier et leurs conditions d’exercice se transformer à vitesse vertigineuse avec le sentiment grandissant de ne plus rien maîtriser, d’en perdre le sens et d’en être déposé·es.

Enseigner est un métier qui s’apprend, retrouver du collectif et le pouvoir de décider, du temps pour penser notre métier, gagner de la considération professionnelles Lire la suite tract ci-après

Rester en bonne santé pour mieux enseigner

Préserver notre santé est une obligation de l’employeur, la formation spécialisée santé et sécurité conditions de travail, le registre santé e sécurité au travail : des outils pour contraindre l’employeur à prendre ses responsabilités; quels leviers pour prévenir les risques : le Document unique d’évaluation des risques professionnels, exiger un suivi réguler du médecin du travail.

Qu’elle soit initiale ou continue, exigeons une formation de qualité

En réformant la formation initiale et en limitant – imposant l’accès à la formation continue, le ministère de l’Éducation nationale cherche clairement à transformer les enseignant·es en simple exécutant·es. Extension de l’autorité hiérarchique, limitation de la liberté pédagogique, simple application des « bonnes méthodes » imposées par le ministère ou le Conseil scientifique de l’Éducation… La stratégie ministérielle vise bien à accélérer la transformation du métier et donc à sa déqualification.

Formation initiale en panne, retour au concours en L3 avec 2 années de formation rémunérées, le temps de concertation doit être pris en compte, pour une véritable formation continue tout au long de la carrière

Trop de tâches périphériques, heures de travail qui débordent, on surchauffe

24h d’enseignement par semaine, préparation des cours et 108h de missions et tâches obligatoires (ORS)…Bien que réglementaires, ces heures ne suffisent pas à définir notre métier ni toutes nos missions : PAI, PPRE, PPS, évaluations nationales et autres enquêtes, équipe éducative et ESS, individualisation et méthodes imposés, réunionites et formations inintéressantes… Toutes ces tâches périphériques sont de plus en plus nombreuses, extrêmement chronophages et nous éloignent du cœur de notre métier.

Penser la pédagogie, notre outil de travail, pouvoir reprendre des espaces de liberté (nos choix pédagogiques doivent être préservés), pour une éducation constructive qui fasse vivre la coopération

CGT Éduc'action Clermont-Ferrand