- Le 26 janvier, tous et toutes en grève
- Maternelle
- Résultats enquête pratiques pédagogiques et santé
- Situation des AESH : entre mépris et précarité
- Permutations
- Dernier Petit cahier 1er degré
Nous avons tous et toutes de bonnes raisons d’être en grève le 26 janvier
En affirmant « L’Education nationale, notre majorité l’a particulièrement choyée, et nous allons continuer de le faire », J.Castex confirme la logique du « Plus c’est gros, plus ça passe » au sein du gouvernement.
Sur nos salaire, les chiffres qui parlent d’eux-même
-18% : perte du pouvoir d’achat depuis 2000
20ème : salaires des enseignant.e.s français.e.s dans l’OCDE
12% : différence moyenne des salaires entre le 1er et le 2nd degré
13% : moyenne d’écart de salaires entres les collègues femmes et hommes
1,25 smic : salaire début de carrière (contre 1,8 il y a 20 ans)
0 : gel du point d’indice depuis 2017
Entre atermoiements et improvisation permanente, JM Blanquer reste sourd à leurs aspirations et à nos revendications. Alors qu’il y a urgence, il persiste à ignorer la situation dans les écoles pour les personnels et les élèves et poursuit sa politique destructive.
Sur nos conditions de travail
La crise sanitaire et l’application du protocole sans moyens supplémentaires ont de nouveau considérablement dégradé les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves.
Les conséquences sont nombreuses et lourdes :
Ø augmentation du temps de travail pour les personnels travaillant dans les écoles ;
Ø obligation de jongler entre protocole sanitaire et maintien du sens de leurs missions ;
Ø augmentation des pressions et des tâches des directeur·trices sans aide supplémentaire… ;
Ø capacités de remplacements réduites à néant et augmentation des journées sans enseignant·es ;
Ø mépris pour le travail des AESH et leurs missions premières.
Les élèves continuent à s’entasser dans des classes surchargées au mépris des conditions sanitaires. Les apprentissages sont trop souvent dégradés, les inégalités se creusent et les remédiations par les RASED fragilisées.
Sur notre liberté pédagogique
Le ministre impose aux enseignant·es ses choix pédagogiques, ses méthodes, ses formations et ses évaluations. Exigeons son départ et stoppons cette politique. Construisons les outils d’une pédagogie émancipatrice.