Les journées portes ouvertes sont l’occasion dans la plupart des établissements du secondaire de mettre en œuvre la “journée de solidarité”, autrement dit un jour de travail non payé. Qu’en est-il pour les AED et les AESH, régulièrement sollicité·es par les chefs d’établissement pour y participer ?
La journée de solidarité est déjà incluse dans le temps de travail des AED et des AESH
Depuis le 1er janvier 2005 (décret n°2004-1307 du 26 novembre 2004), les AED et les AESH ont un temps de travail annuel qui inclut déjà les 7 heures dues au titre de la journée de solidarité. Il n’est donc pas possible de vous imposer une présence ce jour-là qui se trouve en dehors de votre emploi du temps normal. Contactez-nous si vous souhaitez être accompagné·e dans vos démarches pour faire valoir vos droits.
Pour les AED
Sur la base du volontariat et en contrepartie d’une déduction des heures effectuées ce jour-là, il est toutefois possible d’y participer en tant qu’AED.
Pour les AESH
Les journées portes ouvertes n’entrent pas dans les missions définies dans les contrats des AESH. Il n’est pas non plus réglementaire d’utiliser les heures connexes qui ne peuvent servir qu’à des missions en lien avec l’accompagnement des élèves en situation de handicap (voir notre article). Dans ces conditions, nous vous conseillons donc vivement de refuser de vous rendre à ces journées portes ouvertes, y compris si le chef d’établissement vous y convoque par le biais d’un ordre de mission (alors sans fondement).
En cas de participation volontaire à la journée de solidarité, quelques droits à faire respecter
En application de la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, la journée de présence ne peut excéder 7 heures. Pour les personnels à temps partiel, ce temps maximal de présence doit s’ajuster à votre quotité de service.