Les annonces faites par le président MACRON et le premier ministre CASTEX confirment qu’il n’y aura pas de changement de cap. Si les salariés ne font pas entendre leurs légitimes revendications, le monde « d’après » sera pire que le monde « d’avant ».
La crise sanitaire a été le prétexte à toutes les attaques contre les droits des salariés et fonctionnaires. L’après crise risque d’être terrible si les travailleurs ne font pas barrage à cette politique irresponsable. Alors qu’il est prévu 1 million de chômeurs supplémentaires d’ici fin 2020, rien n’est fait pour un juste partage des richesses. Au contraire, poursuites des cadeaux aux entreprises, particulièrement aux grands groupes qui engraissent les actionnaires et rien pour celles et ceux qui, quotidiennement, œuvrent, comme durant la crise sanitaire, pour l’intérêt collectif.
Alors que des charrettes de licenciements s’annoncent chaque semaine, c’est le chantage à l’emploi qui se profile, avec les accords de performance : tu as le choix entre le licenciement ou la baisse de rémunération.
En face, ce sont 60 milliards de dividendes versés aux actionnaires du Cac 40 en 2019, et 90 milliards d’exonération sociales et cadeaux fiscaux offerts au patronat.
Le remaniement ministériel, qui a changé les têtes sans changer les orientations, ne doit tromper personne : les salariés, les fonctionnaires, les privés d’emploi et les retraités doivent continuer à préserver leurs intérêts et à s’organiser, tous ensemble, pour faire obstacle au monde voulu par Macron, Castex et le Medef.