En cas de choc ? On se mobilise ! Après le 1er février on continue le 6 et le 7 février

Mardi 6 février la CGT éduc’action, le SNES-FSU et SUD éducation appellent à la grève pour le retrait du prétendu “choc des savoirs”, sur lequel le ministère doit présenter un texte au Conseil Supérieur de l’Éducation se réunissant jeudi 8.

Le “choc des savoirs”, ce sont les groupes de niveaux et le tri social au collège et l’aggravation poursuivie de la surcharge des classes, c’est une pédagogie officielle de la maternelle à la 3°, ce n’est pas “le savoir” mais c’est l’infantilisation de la jeunesse et des personnels !

Ce n’est pas de ce “choc des savoirs” dont l’école publique laïque a besoin, mais d’un choc des salaires par la hausse du point d’indice et d’un choc des moyens pour améliorer les conditions de travail !

Les fédérations CGT Educ’action, FSU et SUD éducation soutiennent la grève du 6 février et estiment nécessaire et possible une montée généralisée de l’action contre le “choc des savoirs” et la casse du service public.

Elles appellent les collègues à s’exprimer mardi 6 février sous les formes qu’elles et ils estimeront utiles et nécessaires, et appellent à un rassemblement à Montluçon mercredi 7 février à 15 h place Piquand pour s’adresser à la presse et préparer la suite.

C’est par une mobilisation dans la durée que nous obtiendrons les inévitables transformations au service des personnels et des élèves avec l’abandon de la réforme des retraites et de toutes les réformes de tri social, de la réforme du lycée à Parcoursup ; des créations massives de postes dans tous les corps, la nationalisation de l’enseignement privé sous contrat, l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales.

CGT Éduc'action Clermont-Ferrand