Après une expérimentation dans 4 départements, plus de 500 PAS sont mis en place sans qu’aucun bilan véritable n’ait été fait, ou du moins qu’il n’ait été porté à la connaissance des organisations syndicales.
Pour le ministère, le PAS constitue la réponse de 1er niveau pour répondre aux besoins de compensations pour tou·tes les élèves à besoins éducatifs particuliers (BEP), et pas seulement ceux et celles qui ont une reconnaissance MDPH. Le PAS est présenté comme la substitution aux PIAL en ce qui concerne le gestion des AESH, mais cela n’est pas complètement vrai dans les faits. En théorie, ce dispositif est piloté par le·la chef·fe d’établissement, l’IEN, le·la directeur·trice de la structure ESMS. De plus, il est coordonné par un·e enseignant·e spécialisé·e (OU PAS!) avec l’appui d’un·e professionnel·le du médico-social. Sont également associé·es à l’équipe, un·une gestionnaire AESH, les AESH ainsi que l’AESH référent·e et les ERSEH.