La CGT Éduc’Action de l’Académie de Clermont-Ferrand saisit l’ensemble des acteurs de la santé au travail dans l’Éducation nationale. Elle s’inquiète de la manière dont sont prises en compte les personnes vulnérables par le nouveau décret du 10 novembre 2020.
La diversité des situations de fragilité en face du risque de contraction du COVID n’est pas prise en compte par ce décret beaucoup trop restrictif. Sa stricte application risque de générer une situation de danger grave et imminent pour toute une série de personnels qui sont en-dessous des radars de ce décret, lequel n’a d’autre vocation que de pousser coûte que coûte tous les agents vers leur poste de travail, et ce, même s’il y va de leur vie et de leur santé.
La CGT Éduc’Action exige que, dans la procédure d’examen des situation médicales particulières, le rôle des médecins du travail soit central et souverain. Elle exige donc qu’il soit reconnu et confirmé par les CHSCT concernés. Même si l’employeur public n’honore pas ses obligations en matière de recrutement de médecins du travail, ces derniers sont les seuls qui, en s’appuyant sur les médecins traitants, peuvent prendre en compte les situations médicales particulières à risque mais pourtant écartés par le décret du 10 novembre 2020.