Le 1er avril 2023, la caravane de promotion du snu devait monter un village à Clermont-Ferrand. Le collectif local contre le SNU avait décidé d’un rassemblement pour une distribution de tracts. Le Préfet du Puy de Dôme a interdit le rassemblement des opposant.e.s au SNU.
Déni de démocratie, les représentants de Macron accentuent la répression du mouvement social en cours : mutilé.es, manifestants entre la vie et la mort, responsables syndicaux arrêtés et placés en garde à vue de manifestations manifestations, aux arrestations et garde à vu abusives…. La liste est longue et démontre la volonté de faire taire la contestation par la force.
Le collectif a décidé d’une réponse commune au préfet. Il étudie la possibilité d’un recours juridique pour dénoncer l’arrêté d’interdiction.
La construction d’un collectif contre les violences policières a été discuté.
La lutte nécessaire contre le service national universel a aussi été rappelé par le collectif. Le caractère obligatoire des 12 jours pour tous les jeunes n’est pas encore abrogés. Dans chacune de ses interviews, Sarah El Haïti, la secrétaire d’état en charge de la mise en place du SNU, rappelle que sa mise en place permettra un plus grande résilience de la population en cas d’une généralisation de la guerre en Ukraine.
Le caractère militaire de ce projet est clair : un tiers des intervenants sont des militaires. Le but est bien la généralisation du dispositif qui coûtera 2 milliars d’euros. La jeunesse mérite mieux que le.bruit des bottes et la répression.
La cgt éduc’action continuera à militer dans ce collectif. Elle soutiendra les réprimé-e-s du mouvement par des rassemblements et un soutien juridique.
Clermont-Ferrand, le 1 avril 2023