Partout dans le monde, les droits des personnes migrantes sont attaqués. Les murs se dressent, les frontières se ferment, les naufrages se multiplient. L’Europe se barricade pendant que la Méditerranée devient un cimetière. Les politiques migratoires transforment la solidarité en délit et la détresse en menace. Ces logiques mortifères et xénophobes, nous les subissons aussi ici, à Clermont-Ferrand.
Depuis plusieurs années, la situation de l’hébergement d’urgence et de l’accès aux droits fondamentaux dans le Puy-de-Dôme connaît une dégradation dramatique.
À ce jour, des dizaines de familles étrangères, des dizaines d’enfants, de nombreux mineurs non accompagnés, des femmes seules, des femmes enceintes sont sans solution d’hébergement. Parmi elles, des demandeur·euse·s d’asile, qui ne sont pas mis·es à l’abri par l’OFII et qui, du fait de leur statut, ne bénéficient pas non plus du 115. Ces décisions administratives mettent directement en danger la santé et la sécurité de personnes parmi les plus vulnérables.

