Lundi 1er février les 3 collèges Albert Camus, La Charme et Gérard Philippe seront fermés ainsi que les écoles primaires Jules Verne et Jules Michelet.
L’arrêté préfectoral du 30 janvier (voir ci-dessous) précise : “il existe un risque de contagion et il y a nécessité de prescrire un isolement à domicile des élèves et des personnels de l’établissement scolaire en contact avec les élèves“. Pourtant le ministre Blanquer exprime depuis le début de la crise qu’il y a plus de risque à rester dehors plutôt que d’aller à l’école.
Cette situation montre que les mesures de protection ne sont pas prises dans l’Éducation Nationale, comme le recrutement massif de personnels pour garantir le respect des distanciations physiques ou encore la fourniture de masques chirurgicaux de type 2 (et FFP2 pour les AESH) gratuits pour l’ensemble des élèves et des personnels. Un des 3 collèges, le collège Gérard Philippe, a fait une demande dès le mois de novembre pour travailler en demi-groupes, à l’image de ce qui était mis en place dans certains lycées. Cette demande a été validée à l’unanimité du conseil d’administration et reçut un avis favorable de l’Inspection académique. Le rectorat de Clermont-Ferrand l’a ignorée. Jusqu’à quand le Ministère et le Rectorat vont-ils continuer à refuser ces revendications légitimes ?
Les lycées Ambroise Brugière et Camille Claudel, de même que de nombreuses écoles, pourtant présents dans le secteur, ne sont pas concernés par ces fermetures. Cette différence de traitement interroge. Nous demandons à tou·te·s les travailleuses et travailleurs de l’Éducation nationale d’être particulièrement vigilantes et vigilants dans les jours qui viennent. La CGT Educ’action sera à leurs côtés pour faire valoir le droit à la sécurité et à la santé au travail. Nous aiderons les personnels qui se sentent en danger à faire valoir leur droit de retrait.
La CGT Éduc’action 63, le dimanche 31 janvier 2021