AED : sous le CDI, le chômage

Le décret qui ouvre droit à la CDIsation des personnels AEd est paru très tardivement cet été, gé-nérant stress et anxiété chez les collègues AEd. Il ne s’agit pas d’un droit opposable mais d’une pos-sibilité au bout de 6 ans de signer un nouveau contrat en CDI. De ce fait, à la rentrée, nous consta-tons (et nous avions alerté sur ce point en amont) que beaucoup n’ont pu accéder au CDI et se retrouvent au chômage à l’issue des 6 ans de CDD. Le flou a été volontairement entretenu sur qui décide de la réembauche en CDI (chef∙fe d’établissement ou rectorat ?). Résultat : la gestion des contrats, la sélection et les refus se font dans la plus grande opacité. Les personnels ayant défendu leurs droits sont de fait particulièrement exposés. Sans parler du risque de chantage au CDI qui pourrait se développer (docilité, extension informelle des missions…). Cette situation n’est plus ten-able !

La CGT Éduc’action demande qu’un Groupe de Travail se tienne dans les plus brefs délais afin de définir un cadre plus précis de ce CDI pour éviter les pratiques clientélistes ou discriminatoires. Il faut également établir d’urgence une grille salariale permettant l’évolution de carrière de ces personnels en CDI.

La CGT défend, pour les AEd, la mise en place d’un statut de fonctionnaire de catégorie B ainsi qu’un statut amélioré de MI-SE pour les étudiants et étudiantes surveillant∙es.

Montreuil le, 26 août 2022

CGT Éduc'action Clermont-Ferrand