À L'APPEL DE RESF63
Madame Zorica RADOSAVLJEVIC est née le 12/12/1997 à Venise en Italie. Elle est de nationalité serbe.
Son conjoint, Toni DJORDJEVIC est né le 07/01/1995 à Milan en Italie et n’a actuellement pas de nationalité reconnue.
Leur premier enfant Diego est né le 8 mars 2016 en Belgique. En 2017 ils arrivent en France où les parents de madame sont installés et sont en situation régulière. Enzo voit le jour en décembre 2017 et Emmanuela en octobre 2020.
Rapidement pris en charge par les services d’hébergement d’urgence ils sont hébergés sur différents hôtels de 2017 à 2021. La famille a été déboutée de sa demande d’asile dès 2017 et a ensuite reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français. Malgré un recours, la décision a été maintenue.
A partir de février 2021 ils occupent un logement d’urgence du Secours Populaire.
Dès l’âge de 3 ans les deux premiers enfants sont régulièrement scolarisés. Zorica a fait une nouvelle demande de titre de séjour « vie privée et familiale » fin 2020. Sans suite de la préfecture. S’appuyant sur la régularité de scolarisation des trois enfants, elle a fait une nouvelle demande en juin 2022. Depuis, rien. La famille ne peut pas travailler et vit de l’aide des associations humanitaires et d’aides ponctuelles accordées par le CCAS et le Conseil Départemental.
Ni madame, ni monsieur ne connaissent la Serbie. Les parents de madame l’ont quittée pour de bonnes raisons puisque l’asile leur a été accordé ainsi qu’aux deux frères et à la sœur de madame en 2015 et cela au regard des persécutions subies dans ce pays. L’obligation à quitter le territoire pour la Serbie n’aurait donc aucun sens.
Ces jeunes parents et leurs trois enfants ne peuvent pas vivre perpétuellement dans cette précarité absolue. On ne peut pas condamner trois enfants dont deux nés en France à grandir dans cette absurdité administrative.
La seule solution humaine pour cette famille dans laquelle tout le monde parle très correctement le français, c’est l’obtention d’un titre de séjour pour vivre ici, parmi nous, sans crainte. C’est cette juste mesure que revendiquent les signataires de cette pétition.