Les résultats des mutations interdépartementales des personnels du premier degré sont tombés le 9 mars dernier et comme nous le craignions, ils sont catastrophiques. Alors que depuis des années la CGT Éduc’action dénonce des taux dramatiquement faibles, avec seulement 20,44% de demandes satisfaites cette année, nous atteignons à un niveau historiquement faible.
Cet effondrement depuis une dizaine d’années (de 45% à 20% aujourd’hui) est avant tout la consé-quence de la chute des niveaux de recrutement et la saignée en poste instaurée par N Sarkozy et poursuivie par ses successeur·ses. Mais au-delà des pourcentages, c’est la situation personnelle, familiale et professionnelle très compliquée de presque 14000 personnels qui nous inquiète, sans compter tou·tes les autres collègues, découragé·es par les mauvais résultats annuels, qui renoncent à tenter leur chance… Confronter des milliers de personnels à une impossibilité de voir leurs conditions de vie s’améliorer est d’une violence incroyable et inacceptable. Cela a obligatoirement des conséquences sur leurs conditions de travail, leur investissement et leurs perspectives de carrière.