Encore une nouvelle rentrée sans aucun moyen pour les services de santé et sociaux de l’Éducation nationale.
Pourtant pour faire face aux besoins des élèves, de leur famille, des équipes éducatives, les besoins ne sont plus à démontrer.
Et que dire des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader pour les personnels qui doivent toujours faire plus avec moins ? Comment peuvent-ils mener à bien leurs missions quand les départs à la retraite ne sont pas remplacés, quand nombre de postes d’infirmier∙ ères, d’assistant∙es de service social, de conseiller∙ères techniques de service social restent non pourvus et quand, par conséquent, ils∙elles voient leur charge de travail augmenter ? À cela s’ ajoute pour les infirmier∙ères, l’utilisation dès le mois d’octobre du logiciel LIEN qui viendra remplacer l’application SAGESSE.
Et ce ne sont pas les mesures annoncées par le gouvernement au début de l’été, à savoir l’augmentation de 1,5% de la valeur du point d’indice, ni la prime dite de pouvoir d’achat (non reconductible et versée cet automne en fonction de la rémunération brute annuelle), qui fera oublier à ces personnels leur exclusion du CTI (prime Ségur), ni la proratisation des indemnités REP et REP + dès le mois de septembre.