Une rentrée pas vraiment bonne pour notre santé !
Partout, les services publics sont en déshérence au détriment des usager·ères et des conditions de travail des agent·es.
Le manque d’attractivité touche l’ensemble des métiers de l’Éducation nationale et le manque de postes dans chacun d’eux nuit aux conditions de travail de tous les autres. Il faut un plan d’urgence de création de postes de personnels administratifs, techniques, de santé et sociaux, de CPE, de Psy-En, d’AEd et AESH avec un vrai statut et avec des salaires attractifs.
Il faut créer massivement des postes d’enseignant·es afin de diminuer drastiquement les effectifs des classes pour de meilleures conditions d’apprentissage et de travail.
Il faut abandonner le projet de réforme des LP et abolir les réformes Blanquer (celles des lycées et Parcousup) qui aggravent le tri social et font perdre le sens de nos métiers.
Il faut en finir avec la politique managériale, l’empilement incessant de tâches et d’évaluations supplémentaires et les injonctions et annonces gouvernementales permanentes. Il faut laisser enfin les personnels travailler dans la sérénité et dans la maîtrise d’un travail qu’ils connaissent.
La CGT Educ’action revient dans sa déclaration liminaire sur le rapport de l’inspecteur santé et sécurité
Toujours que 3 médecins du travail et un seul infirmier, ce qui ne permet de remplir les obligations des visites d’information et de prévention (une fois tous les 5 ans)
Problème d’identification et de cadrage et de connaissance du rôle et des missions des assistants de prévention. Par ailleurs il manque 5 assistant de prévention dans les collèges.
Le mise à jour des Documents uniques d’Evaluation des Risques Professionnels doit être engagée dans les écoles et les collèges.