La CGT éducation opposée à cette reprise en juin
« Nous n’avons pas les capacités d’accueillir tous les élèves en respectant le protocole sanitaire », estime pour sa part Sophie Brutus, co-secrétaire de la CGT Education du Puy-de-Dôme. Elle n’hésite pas à parler de « rentrée précipitée », de l’utilisation des établissements scolaires pour faire de la garderie et permettre aux parents de reprendre le travail. « Le Premier ministre se dédouane de sa responsabilité, chaque établissement fera à sa sauce », dit-elle. La CGT réclame des moyens supplémentaires, surveillants, agents d’entretien, enseignants, mais aussi des tests systématiques pour le personnel afin de pouvoir reconnaitre le coronavirus comme une maladie professionnelle. Le syndicat invoque le droit de retrait lorsque la sécurité n’est pas assurée.